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En route pour le permis

En route pour le permis

Franchir le pas et faire le permis… OUI… mais comment s’y prendre ? Pas besoin de se prendre la tête. Voici la marche à suivre détaillée étape par étape avec toutes les informations dont vous avez besoin pour y parvenir.

ÉTAPE N°1 : LA DEMANDE DU PERMIS D’ELEVE

Remplir le formulaire officiel de demande de permis d’élève conducteur et le soumettre au service des automobiles et de la navigation. Vous pouvez imprimer le PDF ou vous procurer une version papier auprès du SAN.

rÉTAPE N°2 : LES PREMIERS SECOURS

Les formations de premiers secours sont là pour vous apprendre comment réagir en cas de besoin. Au cours de cette instruction vous apprendrez comment évaluer l’état d’une victime et appliquer avec méthode la chaîne des secours.

Les instructeurs sont à vos côtés pour vous transmettre les informations et vous montrez les gestes qui sauvent des vies.

Les cours de sauveteur ont lieu chez notre partenaire PROF’AUTO une fois par mois, le vendredi soir et le samedi sur toute la journée.

ÉTAPE N°3 : LA THÉORIE

Plusieurs supports sont à votre disposition pour vous aider à franchir cette étape cruciale. Tous les moyens sont bons pour vous aider à réussir.

  • CD ROM
  • Application
  • Livre

N’hésitez pas à évaluer vos connaissances lors d’un examen blanc. Des ordinateurs sont à votre disposition chez notre partenaire PROF’AUTO afin que vous puissiez vous former gratuitement et ainsi profiter de la présence des profesionnels pour répondre à vos questions.

 

ÉTAPE N°4 : L’EXAMEN THÉORIQUE

Vous pourrez vous présenter à l’examen théorique, lorsque vous aurez terminé la formation de premiers secours et fait votre demande de permis d’élève auprès du Service des Automobiles et de la Navigation.

Il vous faudra prendre rendez-vous pour pouvoir passer cet examen à l’exception du mercredi après-midi, où vous avez la possibilité de vous présenter sans rendez-vous au SAN de Lausanne.

 

ÉTAPE N°5 : LA PRATIQUE

Les cours pratiques deux-roues sont obligatoires. Ils servent à vous donner une formation de base et passeront en revue les différentes situations que vous serez amené à vivre sur la route. Vous y apprendrez beaucoup sur la sécurité, ferez des exercices à basse vitesse afin de trouver le bon équilibre et la posture adéquate. Cet apprentissage vous sera très utile au quotidien et sert, entre autres, à vous enseigner les bon réflexes à avoir lors de votre conduite.

ÉTAPE N°6 : LA SENSIBILISATION

Ce passage obligatoire vous permettra de discuter autour d’un table de tous les dangers, de vos responsabilités et de vos devoirs en tant que conducteur. Au cours de cette formation de 8 heures, des conseils essentiels vous seront donnés afin d’assurer votre sécurité et celle de vos passagers.

Pour les cours qui se déroulent en salle de théorie, telle la sensibilisation, je travaille avec mes partenaires, collègues et amis de PROF’AUTO qui sauront vous faire apprécier ces heures obligatoires et les rendre instructives et agréables.

ÉTAPE N°7 : L’EXAMEN PRATIQUE

Vous avez plusieurs lieux possibles pour passer votre examen de conduite. Vous pouvez fixer votre rendez-vous dès que vous avez validé votre formation de base obligatoire et les autres étape que nous venons d’énumérer.

Les examens pratiques de conduite se déroulent toute l’année, exceptés pour les examens motocycles en raison des conditions météorologiques défavorables. Ils ont lieu selon le planning ci-dessous :

Il y a beaucoup trop d’échecs à cet examen, souvent dus à un manque de préparation, à l’absence de documents, à la non conformité de l’équipement ou du véhicule. Il est donc impératif de bien vous préparer et vous renseigner afin de mettre toutes les chances de réussite de votre côté !

Voici quelques documents pour vous aider à être bien préparé :

 

Le froid

Le froid

Avoir froid en moto et une chose terrible, même bien équipé tu auras froid un jour.

En général, ce sont les bouts des pieds et les pouces de la main qui vont prendre cher, mais ça peut être pire si tu n’es pas bien équipé. Voici un texte trouvé sur le net où le motard décrit assez bien cette sensation

« Il y a le froid, et puis il y a le froid en moto. Avoir froid en moto, c’est comme se faire frapper par de froids marteaux tout en prenant des coups de pieds de bottes froides, c’est un froid qui vous brise les os. Les grandes mains du vent pressent la chaleur hors de mon corps et la balayent d’un revers ; piégé par une pluie froide d’octobre, les gouttes ne ressemblent pas à de l’eau. Elles sont comme des tessons d’os tombés des cieux de l’enfer pour me transpercer le visage. J’attends d’arriver avec mes joues et mon front maculés de sang, mais ce n’est qu’une illusion, la misère d’un système nerveux qui n’est pas conçu pour des vitesses d’autoroute.

Malgré cela, il m’est difficile de renoncer à ma moto à l’automne, et je me presse de la remettre sur la route au printemps ; de tels moments de folie sont normaux parmi les motards. Quand vous introduisez une moto dans votre vie, vous êtes changé à tout jamais. Les lettres « MC » sont inscrites sur votre permis de conduire à côté de votre sexe et votre poids, comme si « motocyclette » était un autre de vos traits physiques, ou peut-être bien une condition mentale. Mais quand finalement arrivent les beaux jours, toutes les gouttes froides et les averses sont remboursées intégralement, car un été n’a pas de prix. Une moto n’est pas simplement une voiture à deux roues ; la différence entre conduire une voiture et chevaucher une moto est comme la différence entre regarder la télévision et vivre votre vie.

Nous passons tout notre temps enfermés dans des boîtes, et les voitures ne sont que les boîtes roulantes qui nous passent de la boîte-maison à la boîte-boulot puis à la boîte-supermarché et retour ; tout le temps englouti dans de l’air rance, avec une température régulée, isolés du bruit, et dans l’odeur de tapis.

Sur une moto, je sais que je suis vivant. Quand je pilote, même le quotidien me paraît étrange et glorieux. L’air a du poids et de la substance lorsque je le pourfends, et son toucher est aussi intime que celui de l’eau pour un nageur. Je sens les masses d’air froid qui stagnent sous les arbres et les et les rayons chauds du soleil qui les transpercent. Je vois tout dans un arc de 360 degrés, en haut, en bas et tout autour, plus large que le Pana Vision et que l’IMAX, et sans les restrictions d’un plafond ou d’un tableau de bord. Parfois j’entends même de la musique. C’est comme entendre des téléphones fantômes sous la douche, ou de fausses sonnettes quand on passe l’aspirateur ; le cerveau, féru de logique, cherche des signaux dans le bruit, fait surgir des présences acoustiques du rugissement de l’air.

Mais en moto j’entends des chansons entières : du rock’n’roll, de sombres orchestres, des chœurs de femmes, toutes cachées dans l’air et libérées par la vitesse. A partir de 50 kilomètres à l’heure, les odeurs deviennent étrangement vives. Toutes les senteurs uniques d’arbres, de fleurs et d’herbes volettent telles des notes chimiques d’une immense symphonie végétale.

Parfois les odeurs évoquent des souvenirs si puissants qu’il semble que le passé flotte, invisible, dans l’air qui m’entoure, ne voulant que la plus rudimentaire des machines à remonter le temps pour le déverrouiller. La quantité et la variété des stimuli sont un bain pour mon système nerveux, un massage électrique pour mon cerveau, une révision de systèmes pour mon âme.

Cela m’arrache des sourires : il y a un instant, j’étais maussade, déprimé, apathique, insensible ; mais maintenant, sur deux roues, de grands sourires ébouriffés battent contre mes joues, émanant de moi tel l’air d’un avion en décompression.

Le transport n’est qu’une fonction secondaire. Une moto est une machine à plaisir. C’est une machine merveilleuse, un oiseau de métal, une prothèse motorisée. Elle est claire et sombre et brillante et crasseuse et chaude et froide tout à la fois ; c’est un conduit de grâce, un catalyseur pour joindre le graveleux et le sacré. Je me considère encore comme un poireau de la moto, bien que j’ai eu une flopée de bécanes au cours d’une demi-douzaine d’années et que j’ai dormi sous des ponts plus d’une fois. Je n’échangerais pas une seconde des bons temps ou de la misère. Apprendre à faire de la moto est une des meilleures choses que je n’ai jamais faites.

Les voitures nous mentent et nous disent que nous sommes en sécurité, puissants dans notre maîtrise. Les turbines de la climatisation murmurent de fausses assurances et chuchotent, « Dors, dors ». Les motos nous racontent une vérité plus utile : nous sommes petits et exposés, roulant probablement plus vite qu’il le faut, mais ce n’est pas une raison pour ne pas apprécier chaque minute du parcours. »

s.

Le Motard

Le Motard

Voici pour vous un texte sympa trouvé sur le Repaire des Motards.

« Le motard est un étrange individu.
Caparaçonné dans son cuir, les cheveux collés sous le casque, les ongles noircis dans les gants, il est sale, sent vaguement l’essence et la sueur et fait peur aux caniches.

Il salue les motards qu’il croise, tutoie ceux qui sont à l’arrêt, invite chez lui de parfaits inconnus qui fréquentent le même forum moto.

Il sait ce qu’est une soupape, un piston, un carbu et peut expliquer la différence entre une transmission par chaîne, par courroie, par cascade de pignons ou par couple conique.

Il connaît toutes les marques et tous les modèles de pneus, leur tendreté et leur longévité. Pour son anniversaire, si vous ne lui offrez pas des pots NH, un casque réplica ou kit dynojet, c’est que vous n’avez rien compris.

Il aime les tableaux de chasse et, très fier, exhibe sa collection de moucherons écrasés, réduits en une bouillie multicolore confite au soleil et étalée, au choix, sur la visière, le blouson, la bulle de la moto.

Son vocabulaire se limite souvent à quelques verbes : enrouler, arsouiller, attaquer, pourrir, enfumer, enrhumer ; quelques adjectifs : coupleux, puissant, anémique, poussif ; et quelques mots à la saveur guerrière : une tuerie, une bombe, une fusée ; ou agricole : un tracteur, un veau, un freinage de porc, comme un goret. Vocabulaire qu’il ne manque pas d’utiliser avec un maximum de mauvaise foi, faute de quoi il ne serait pas un vrai motard.

Exemple (version italienne) : Je suis allé arsouiller avec un pote, j’ai attaqué comme un goret et je te l’ai pourri! Enrhumé, qu’il était! Ma bécane c’est une vraie tuerie, coupleuse comme un tracteur, pas comme son veau anémique en plastique.

Autre exemple (version japonaise) : On enroulait sauvage, et puis y’a Machin qui prétendait m’enfumer et qui a failli se mettre au tas sur un freinage de porc, avec son étron poussif. Faut dire que ma moto, c’est une fusée, elle est puissante à mourir.

Le motard aime raconter ses exploits, héros des temps modernes toujours prêt à déjouer les astuces vicieuses de la maréchaussée. A la fin d’une longue journée de balade, lorsqu’il descend quelques bières pour reconstituer ses forces, il n’est pas rare de l’entendre pérorer sur les capacités atomiques de sa monture, ce qui fait généralement rire son auditoire tout aussi motard que lui, qui sait très bien que 150 chevaux ne sont pas exploitable sur route ouverte ou qu’il est impossible de prendre 280 km/h avec une basique sans tête de fourche.

Le motard est joueur et il ne comprend pas pourquoi les ingénieurs des ponts et chaussées remuent ciel et (surtout) terre pour tracer des routes les plus droites possibles, alors que tout le monde sait que fun is not a straight line (©, ® et ™).

Pour lui, le monde est divisé en deux : les motards et les automobilistes. Mais il fait une multitude de nuances au sein du monde motard (les japs, les ritales, les anglaises, les béhèmes, les traîne-********, les mono, les bi, les tri, les 4-pattes, les sport, les supersport, les hypersport…) et au sein du monde automobiliste (un automobiliste, un ****** d’automobiliste, un automobiliste en 2-roues, un scooteu…).
Ses pires ennemis sont précisément l’automobiliste, et le MIB (Man in Blue – Individu généralement caché derrière de larges jumelles à laser ou bien perché sur une béhème – le traître).

Vous pouvez généralement insulter le motard, traîner son nom dans la boue et sa réputation dans la fange ; il ne vous entendra pas. Mais susurrez que sa moto est, au choix, un étron poussif / un 4-pattes anémique, et vous risquez de vous retrouver manu militari sur un billard dans une belle chambre d’hôpital (aseptisée, comme le moteur de tondeuse de sa japonaise en plastique).

Mais plus que tout, le motard est un amoureux. Regardez ses yeux pétiller devant l’objet mécanique de sa dévotion, et vous comprendrez. Il vous ferait presque pleurer tellement il est ému.

Et la motarde, dans tout ça?
Une motarde, en fait, c’est comme un motard mais qui aurait des seins.
La combi cuir moulante et la natte qui sort du casque ne doivent pas vous y tromper : après une arsouille avec ses potes, elle aussi fait peur aux caniches, sent la sueur et l’essence, est sale, a les ongles noircis dans les gants et les cheveux collés sous le casque.
La seule différence, c’est qu’elle, ça lui arrive de mettre des jupes et d’avoir l’air d’une femme. Une femme qui connaît tout de la distribution desmodromique et de l’embrayage à sec, mais une femme quand même. Si, si.« 

 

L’hivernage

L’hivernage

Quand la belle saison se termine, c’est triste. Mais il va falloir faire place à l’hivernage. Voici quelques conseils afin que l’hibernation de votre ami se fasse dans des conditions optimales.

Si vous faites partie des Warriors et que vous êtes sur votre moto toute l’année, qu’il pleuve ou qu’il vente alors cette section ne vous concerne pas !

Pour tous ceux qui mettent leur monture à l’écurie, voilà deux méthodes pour bien passer l’hiver.

  • La première méthode consiste à démarrer votre véhicule une fois par semaine et la laisser tourner au point mort pendant une dizaine de minutes. Cela préserve votre batterie et évite de devoir la démonter. Toutefois certains constructeurs le déconseillent, car ça forme de la condensation dans le réservoir.
  • La deuxième méthode, quant à elle, vous permet d’éviter de devoir toucher à votre moto tout au long de l’hiver. Pour cela, il est fortement recommandé de démonter la batterie puis, de la mettre en charge pendant que votre engin sommeille.

Afin d’éviter les mauvaises surprises, il est très important de ne pas laisser le réservoir à moitié plein, car l’essence contient de l’éthylène. Cet hydrocarbure possède un fâcheux défaut: lorsque celui-ci stagne, il attire l’humidité présente dans l’air ambiant et crée des dépôts d’eau. Il suffit soit de vider entièrement le réservoir et de le laisser à sec (cela ne convient que pour la deuxième méthode d’hivernage), soit de faire le plein complet !

Si vous appliquez ces simples astuces, votre monture se réveillera en aussi bonne forme que lorsqu’elle s’est endormie.

Bien entendu, il est préférable de lui offrir un bon nid douillet si vous en avez la possibilité. Si vous n’avez pas de garage ou de local fermé, vous pouvez la bâcher afin de lui éviter au mieux les aléas du climat.

Possibilité d’hivernage avec MOTARDS A’VENIR,  box locatif à votre disposition.

Services & Entretien courant

Services & Entretien courant

Comme tout motard qui se respecte, il est primordial de veiller à l’entretien de sa monture en temps et en heure ! En partant du principe qu’un véhicule deux-roues vieillit deux fois plus vite qu’une voiture, l’entretien est une question de sécurité ! Voilà quelques conseils pratiques pour vous éviter des pannes qui pourraient vous coûter cher et vous causer de gros maux de tête.

Avant de partir en chevauchée:

  1. Pensez à vérifiez le profil et la pression de vos pneumatiques pour vous assurer une bonne tenue de route.
  2. Testez le bon fonctionnement de vos freins: un bon freinage c’est la vie!
  3. Nettoyez vos phares et contrôlez que toutes vos ampoules éclairent correctement afin de d’être visible par les autres usagers de la route. Votre plaque d’immatriculation en fait partie aussi.
  4. Contrôlez également votre niveau d’huile moteur et votre niveau de liquide de refroidissement. Le moteur étant le coeur de votre monture, il faut veillez à ce qu’il ait sa nourriture pour rester en bonne forme.
  5. Vérifiez l’état et la tension de la chaîne qui doit être de l’ordre de 20 mm de battement mais peut être différent selon le type de moto. Vérifiez-le pour votre monture dans votre mode d’emploi. Cela évite qu’elle finisse dans le pare-brise de la voiture qui sera derrière vous.

Votre sécurité n’a pas de prix ! Les services périodiques prescrits par le constructeur doivent être faits au kilométrage indiqué. Ils sont vitaux pour votre sécurité et celle des autres usagers de la route, sans oublier la moto qui vous le rendra jour après jour par ses loyaux services et continuera à vous procurer du bonheur lors de vos escapades.

Avec ça, vous êtes prêt à tracer la route en toute sécurité.